Dans des parcelles plantées de céréales, un trio d’agronomes prélève des carottes de terre dans le sol d’une exploitation d’Ile-de France, la Bergerie de Villarceaux (95). D’un côté une parcelle « classique », de l’autre une parcelle agroforestière, plantée de jeunes arbres, les deux en agriculture biologique. En comparant la composition de leur sol, les chercheurs vont déterminer la meilleure façon de stocker la matière organique dans les sols – autrement dit de faire des terres agricoles d’efficaces puits de carbone. C’est l’enjeu de l’étude AGRIPSOL. D’ores et déjà, les parcelles agroforestières ont une longueur d’avance.