Le 31 décembre 2016 verra la 27eme seconde intercalaire introduite après la 26eme du 30 juin 2015, ainsi la dernière minute de la journée durera 61 secondes. Une seconde qui sera ajoutée au temps légal UTC (temps universel coordonné) pour que le temps défini par les horloges atomiques reste couplé à la vitesse de la rotation de la Terre.
Pour nos montres, réveils et horloges de salon, cette seconde de plus passe inaperçue. En revanche, au sein du laboratoire SYRTE (Systèmes de Référence Temps-Espace) de l’Observatoire de Paris, une équipe va garder l’oeil ouvert cette nuit-là. En effet, c’est au sein de ce laboratoire qu’est établie la référence du temps légal français, de là que partent les « top » de l’Horloge parlante ou l’heure de référence pour les serveurs informatiques, via Internet. Mais la vitesse de rotation de la Terre n’est pas aussi stable que les horloges atomiques. Elle varie sous l’action de plusieurs phénomènes: la rotation du noyau, les vents ou les marées. Conséquence: le temps atomique international et le temps universel, le temps de la Terre, s’éloignent l’un de l’autre. Pour éviter une trop grande dérive, il a été décidé de faire varier le temps UTC d’une seconde chaque fois que l’écart risque de dépasser 0,9 seconde. Une seconde intercalaire est donc ajoutée à intervalles irréguliers en fonction des variations de la rotation de la Terre.